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ZALTAN SI TU NOUS ENTENDS, QUENTIN SI TU NOUS VEUX DU BIEN

Mea culpa à base de quiproquo en plein rodéo. Tâchons de la faire courte. Les rumeurs en festival, on connaissait. La plus notable : le Chirac est mort, en plein festival Visions. Le truc avait fonctionné, le murmure était devenu tumulte et, en deux concerts trois mouvements, la sauce était montée et le bazar avait presque éclipsé la qualité d’une programmation de haute volée. L’annonce d’une mort anthume pour piquer plus fort qu’un agrume et installer une brume mi-mauvais-goût, mi-alterno-comico. Bien joué, même si au final, on aurait pu s’en douter : RIP. Passons quelques années et voilà qu’au cœur de cette nuit d’été, déjà bien installés au bar à chroniquer le Nickelos édition No Problemos, l’ami Blanchot, agitateur de pensées passionnées, nous faisait passer pour Ghost producer d’Acid Arab. Rien que ça. Comme ça, aussi vite qu’une tente deux secondes se déplie. Assumée et bien accoudée, la rumeur visait directement le festivalier dit Zaltan pour les amateurs du djing branché d’une capitale qui porte cheveux longs décomplexés mais bien peignés. Peut-être le point d’accroche de cette rumeur d’ailleurs, cette histoire de chevelure bien coiffée. Mais tu bosses sur quoi toi ? Fruity Loops, sur un PC à 300 balles. Ah ouais quand même ! Bref, l’histoire d’une nuit, et d’un peu de bruit, qui nous aura coûté un selfie. Et un peu de mise en scène aussi bien gênée qu’amusée. Et puis aujourd’hui, un désolé. Aussi lent qu’un repliage de tente à la fin du festival…

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Chouette Journal raconte le devant, le derrière, le dessus et les dessous d’événements musicaux vus par l’artiste LL Cool Jo, le musicien Jean-Tony Broadway et le journaliste Ismaël Martin.